Les maîtres d'internat et surveillants d'externat soucieux de la qualité du service public de l'enseignement, refusent la remise en cause rampante de la catégorie des MI-SE.

• l'insuffisance du nombre de postes de surveillants nécessaires pour l'encadrement, l'éducation, la sécurité des jeunes ;
• l'imposition des postes à mi-temps pour des personnels non volontaires ;
• l’utilisation d’aides-éducateurs pour effectuer des tâches de surveillants.

Les MI-SE restent inquiets depuis les tentatives ministérielles pour le recrutement des surveillants sur l'entretien au profil par les chefs d'établissement.

• une baisse du temps de service hebdomadaire,
• le respect du maximum de 3 heures de travail administratif, vers la suppression de son caractère obligatoire,
• la suppression de la "semaine administrative" en début ou en fin de vacances d’été,
• six jours d'autorisation d'absence (au lieu de quatre) pour tous les examens et concours,
• le respect et l'extension du rôle des Commissions paritaires consultatives (CPC),
• la reconnaissance du rôle pédagogique des MI-SE,
• l'arrêt du recrutement de tout personnel non étudiant,
• la prise en compte des heures de surveillance des devoirs ou contrôles en tant qu'heures pédagogiques comptant double,
• la possibilité donnée aux MI-SE d'assister aux conseils de classe sur la base du volontariat avec rémunération comme heure pédagogique,
• le retour au barème de dotation du nombre de MI-SE par établissement de 1962, des créations de postes et l'abrogation du barème de la circulaire du 24.05.71,
• des barèmes de dotation pondérés positivement pour les ZEP, Zones sensibles et établissements difficiles (prenant en compte, y compris la disposition des locaux).

Déjà lors du "protocole relatif à la résorption de l'auxiliariat de 1993" des maîtres auxiliaires sont devenus MI-SE et ont assuré ces fonctions en gardant le statut MA. Ce dispositif a limité l'embauche des étudiants-surveillants sans avoir répondu aux véritables aspirations des non-titulaires qui souhaitent un emploi d’enseignant.

Depuis, la création des aides-éducateurs (emplois-jeunes) percute la fonction des MI-SE dans les lycées et collèges. Il faut dénoncer toute tentative de substitution des aides-éducaleurs en lieu et place des MI ou des SE (voir encadré).

Depuis la rentrée, on assiste dans de nombreux établissements à une montée des tensions, une multiplication des conflits. Nous sommes en première ligne pour résoudre les problèmes, éviter la détérioration du climat scolaire.

L’heure est à la réduction du temps de travail. Celle-ci doit être mise en œuvre dans l’Education Nationale. Cette réduction permettrait aux surveillants de mieux assurer leur double rôle d’étudiant et surveillant. Tout doit être fait pour faciliter la poursuite de nos études.

Sapin, ministre de la fonction publique, propose "royalement" 0,5% d’augmentation pour toute l’année 2000. Il fallait oser le faire !

En 15 ans, les MI-SE ont subi une diminution de plus de 20% de leur pouvoir d'achat. Cela a dégradé nos conditions de vie et a développé, de façon inquiétante, l'endettement des MI-SE qui n'existait pas auparavant.