Pour
la défense de l'emploi
Surveillants, Aides-Educateurs
Juin 2003
: 18 000 licenciements d’aides-éducateurs sont annoncés. C’est quatre mois de répit, mais c’est l’incertitude
pour des milliers de jeunes dès le 1er juillet.
C’est surtout le manque de reconnaissance
pour des collègues qui ont beaucoup de domaines où peu était fait auparavant
: fonctionnement des BCD, éducation aux nouvelles technologies, animation
des foyers socio-éducatifs.
Septembre 2003 : 5600 postes de surveillants
auront été supprimés, c’est à-dire 7 à 10 000 MI-SE qui sont touchés
compte-tenu des mi-temps. C’est autant d’étudiants qui ne pourront plus
accéder à cette forme originale d’aide sociale et d’approche des métiers
de l’Education.
Devant cette attaque frontale vis-à-vis des
catégories les plus jeunes de notre secteur, plusieurs organisations syndicales,
dont l’Union Nationale CGT-Educ’Action appellent les aides-éducateurs
et les surveillants à faire
grève
mardi 24 septembre
manifestation à 11 heures, place Paul Painlevé
(rue des écoles),
en face de la Sorbonne
où Raffarin reçoit l’ensemble des recteurs sur la décentralisation
pour :
- la reconnaissance des acquis professionnels dans
le cadre de l’accès aux concours
d’enseignement
- la titularisation pour ceux qui le désirent dans
le cadre de création d’emplois définis et de statut de la Fonction Publique
- la création des postes nécessaires au fonctionnement
des établissements.
La CGT-Educ’Action 93 appelle l’ensemble des
enseignants et personnels d’éducation à se réunir en Assemblée Générale
pour décider des modes d’action à adopter (pétitions, débrayages, participations
à la manifestation…) :
- pour soutenir la grève des aides-éducateurs
et des surveillants
- pour réclamer une véritable priorité pour
l’Education et un nouveau budget.