Instituteurs et professeurs des écoles des SEGPA
et des EREA
Depuis
la rentrée 2000, les grèves et les actions nationales et départementales
se sont succédées mais n’ont pas fait fléchir le ministre. Pourtant, mois
après mois, le mouvement a grandi. Mais la différence d’obligations de services
entre enseignants au sein des mêmes structures et face aux mêmes élèves
pèse de plus en plus lourdement sur les enseignants spécialisés. L’alibi
ministériel de l’appartenance à un autre corps pour justifier cette discrimination
horaire n’est pas acceptable.
Le
ministre qui affiche sa prise en compte de la difficulté scolaire au sein
du collège n’entend pas les enseignants spécialisés qui donnent aux SEGPA
et aux EREA une des spécificités essentielles de ces structures, celle de
dispenser aux élèves un enseignement adapté. Sans eux, les SEGPA et les
EREA perdent le A qui représente pour les élèves en grande difficulté scolaire
une chance de réussir.
La
qualification doit être reconnue, cela passe par une revalorisation de la
fonction d’enseignant spécialisé. Le passage aux 18 heures serait un premier
pas vers une reconnaissance.
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Tout poste spécialisé pourvu par des enseignants
spécialisés (CAPSAIS option F)
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Augmentation massive des offres académiques
de formations spécialisées
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Formation spécialisée pour tous les enseignants
intervenant en SEGPA et EREA
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Abaissement des effectifs à 12 élèves par
division
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Respect des critères de recrutement des élèves
par la CCSD
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Transformation des postes précaires en emplois
stables
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Respect des horaires d’enseignement pour tous
les élèves dans toutes les disciplines
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Pour accompagner le passage aux 18heures et
à la réduction du temps de travail, la création d’environ 4000 postes d’enseignants
spécialisés
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Accès pour tous les élèves aux formations
qualifiantes où elles existent dans les SEGPA/EREA ou à celles proposées
dans les lycées professionnels dans tous les champs professionnels avec
des effectifs réduits.
·
Dans certains
départements, les enseignants suivent le mot d’ordre « On prend nos
18h », à savoir une journée de grève par semaine, c’est une action
forte de signification. Ailleurs ? les grèves « tournantes »
annoncées suscitent la mobilisation d’une partie des enseignants.
Dans d’autres lieux, des formes diverses d’actions
sont envisagées et décidées.
Toutes les actions concourent à renforcer le mouvement et à l’amplifier.
Le 20 novembre, participons nombreux
aux assemblées générales
départementales
qui débattront des propositions de poursuites de l’action.