Instituteurs et professeurs des écoles des SEGPA et des EREA

 

Pour gagner les 18heures, restons à l’offensive

La grève du 20 novembre 2001

Est une étape importante

Depuis la rentrée 2000, les grèves et les actions nationales et départementales se sont succédées mais n’ont pas fait fléchir le ministre. Pourtant, mois après mois, le mouvement a grandi. Mais la différence d’obligations de services entre enseignants au sein des mêmes structures et face aux mêmes élèves pèse de plus en plus lourdement sur les enseignants spécialisés. L’alibi ministériel de l’appartenance à un autre corps pour justifier cette discrimination horaire n’est pas acceptable.

Le ministre qui affiche sa prise en compte de la difficulté scolaire au sein du collège n’entend pas les enseignants spécialisés qui donnent aux SEGPA et aux EREA une des spécificités essentielles de ces structures, celle de dispenser aux élèves un enseignement adapté. Sans eux, les SEGPA et les EREA perdent le A qui représente pour les élèves en grande difficulté scolaire une chance de réussir.

La qualification doit être reconnue, cela passe par une revalorisation de la fonction d’enseignant spécialisé. Le passage aux 18 heures serait un premier pas vers une reconnaissance.

 

  Revendiquons aussi pour 

 

·         Tout poste spécialisé pourvu par des enseignants spécialisés (CAPSAIS option F)

·         Augmentation massive des offres académiques de formations spécialisées

·         Formation spécialisée pour tous les enseignants intervenant en SEGPA et EREA

·         Abaissement des effectifs à 12 élèves par division

·         Respect des critères de recrutement des élèves par la CCSD

·         Transformation des postes précaires en emplois stables

·         Respect des horaires d’enseignement pour tous les élèves dans toutes les disciplines

·         Pour accompagner le passage aux 18heures et à la réduction du temps de travail, la création d’environ 4000 postes d’enseignants spécialisés

·         Accès pour tous les élèves aux formations qualifiantes où elles existent dans les SEGPA/EREA ou à celles proposées dans les lycées professionnels dans tous les champs professionnels avec des effectifs réduits.

·          

Dans certains départements, les enseignants suivent le mot d’ordre « On prend nos 18h », à savoir une journée de grève par semaine, c’est une action forte de signification. Ailleurs ? les grèves « tournantes » annoncées suscitent la mobilisation d’une partie des enseignants.

 Dans d’autres lieux, des formes diverses d’actions sont envisagées et décidées.

Toutes les actions concourent à renforcer le mouvement et à l’amplifier.

 

 

Le 20 novembre, participons nombreux

 aux assemblées générales départementales

qui débattront des propositions de poursuites de l’action.