NOTE D’ORIENTATION SUR LE LYCEE DES METIERS
La présente note d’orientation a pour
objet de présenter les caractéristiques du lycée des métiers et le processus
qui fonde sa reconnaissance. Elle apporte des précisions sur les fonctions
spécifiques et les caractéristiques du lycée des métiers, au delà des missions
dévolues à tout établissement public local d’enseignement qui ne sont donc
pas rappelées ici :
Le lycée des métiers est un établissement
dont l’identité est construite autour d’un ensemble cohérent de métiers
d’un même secteur professionnel (métiers de la vente, de l’hôtellerie, de
l’automobile…), de métiers connexes (habillement/industrie textile, art
textile et mode ; maintenance de véhicules et d'engins divers…) ou complémentaires
(métiers de la mer, métiers de l’habitat, …).
Ø Le lycée des métiers est le point d’appui d’une évolution
ambitieuse de la carte des formations académiques. Il relève d’une démarche
stratégique du recteur visant à mieux identifier et à rénover l’offre de
formation des établissements et à structurer de manière plus cohérente le
maillage territorial en lien étroit avec la Région.
Ainsi, sous l’impulsion du recteur, se
met en place une démarche qualité qui s’inscrit :
-
dans
les projets d’établissement,
-
dans
une logique de bassins d’éducation et de formation car le lycée des métiers
doit renforcer la coopération entre établissements,
-
dans
un partenariat étroit avec la région car la démarche lycée des métiers contribue
à l’élaboration des plans régionaux de développement de la formation professionnelle
des jeunes (PRDFPJ).
Il fait l’objet d’un label dont les caractéristiques
et la procédure d’attribution figurent en annexe du présent document. L’attribution
du label vise à encourager tous les établissements à s’engager dans la démarche
pédagogique et partenariale du lycée des métiers. Ainsi, le label peut être
attribué à l’établissement pour tout ou partie de son offre de formation.
Un établissement peut également être labellisé, même s’il ne répond pas
seul aux exigences du cahier des charges, dès lors qu’il présente un accord
de coopération avec un ou plusieurs EPLE, EPLEA ou établissements d'enseignement
supérieur. De ce fait, le label permet de reconnaître
la pertinence de coopérations entre établissements capables de répondre
ensemble au cahier des charges.
La labellisation du lycée des métiers
associe les trois partenaires essentiels que sont l’autorité académique,
la région et la ou les branches professionnelles concernées. Leurs contributions,
de nature différente, sont essentielles pour initier, développer, promouvoir
le lycée des métiers et conforter la mise en cohérence de la « voie des
métiers ».
I – Le lycée des métiers :
une synergie au service des parcours de formation
I
– 1 Une offre de formation diversifiée
autorisant des parcours personnalisés
Ø
des activités favorisant l'éducation au choix
Le lycée des métiers prend une part active
dans le recrutement de ses différents publics en collaboration étroite avec
les CIO et les partenaires du réseau public d’insertion. Il organise des
actions à l’intention des élèves, en particulier des collèges, des enseignants
et des chefs d’établissement du bassin d’éducation pour promouvoir les métiers
et les formations professionnelles et préparer les jeunes à un choix motivé.
Ø
Des parcours et des modalités de formation diversifiés
Le lycée des métiers, qui accueille des
publics de la formation initiale et de la formation continue, rapproche
des formations professionnelles et des formations technologiques. Seul ou
en coopération, il assure la préparation
aux différents diplômes professionnels qualifiants de niveau V, IV et III.
S’agissant du niveau II, il a vocation à être opérateur de formation pour
la préparation d’une licence professionnelle délivrée par une université.
L’offre et les modalités de formation
sont diversifiées et personnalisées pour répondre à l’origine et aux besoins
des publics accueillis ainsi qu’aux qualifications attendues. Ainsi, le
lycée des métiers :
-
reçoit
des lycéens, des apprentis et des étudiants en formation initiale, ainsi
que des stagiaires ou des salariés en formation continue ;
-
offre
des cursus professionnels adaptés pour des élèves désirant se réorienter
vers la voie professionnelle ou technologique et pour des jeunes en rupture
de scolarité ; ces cursus prennent en compte les acquisitions antérieures
des élèves sur la base d’un positionnement pouvant conduire à adapter la
durée et les modalités de la formation ;
-
met
en œuvre des pédagogies originales pour ces différents publics (démarche
inductive, pédagogie de l’alternance, individualisation…) ;
-
prépare
l'insertion professionnelle aux différents niveaux de qualification ;
-
peut
offrir également dans sa propre structure pédagogique, ou en coopération
avec un ou d’autres EPLE, des classes de la voie générale dès lors qu’elles
sont en lien avec les filières qu’il propose (par exemple des classes de
la série L avec un « enseignement de spécialité arts » dans un
lycée des métiers d’art, de la série ES dans un lycée des métiers du tertiaire,
ou de la série SI dans un lycée des métiers de l’industrie), ainsi que des
classes préparatoires relevant de la voie technologique ; le cas échéant,
il peut enfin dispenser des formations agricoles et maritimes complémentaires
de ses filières.
La fluidité entre la voie technologique
et la voie professionnelle s’en trouve facilitée ; le lycée des métiers
constitue une réponse pragmatique pour construire des itinéraires personnalisés
de nature à valoriser chaque individu.
Ø
Des passerelles pour permettre la fluidité des parcours
Le lycée des métiers permet de combiner
la préparation de diplômes selon des parcours diversifiés.
Il favorise notamment l’accueil d’élèves
de la voie professionnelle en 1ère d’adaptation ou en 1ère
année d’une section de technicien supérieur ou l'accueil dans une classe
préparatoire à l'enseignement supérieur.
Il facilite l'accès
à une filière professionnelle des élèves pour lesquels la seconde de détermination
n'apparaît pas comme une voie de réussite.
I – 2 Une offre de formation adaptée aux territoires
Le lycée des
métiers renforce la lisibilité et l’attractivité des métiers auxquels il
prépare au sein d’un bassin d’éducation et d’une académie. Il clarifie l'offre de formation par un maillage
cohérent du territoire.
L’offre de formation
du lycée des métiers favorise la définition des orientations du plan académique,
contribuant ainsi à l'élaboration du PRDFPJ avec la Région.
En effet, si les initiatives locales des
lycées s’avèrent fondamentales pour ancrer l'offre de formation dans les
territoires, il n’en demeure pas moins essentiel de les inscrire dans une
stratégie académique en référence au PRDFPJ.
Dans cette perspective, les conseillers
techniques (notamment DAET, DAFCO, CSAIO), l’inspection générale de l’éducation
nationale, l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale
et de la recherche, ainsi que les corps d’inspection territoriaux, constitueront
auprès du recteur d’académie une équipe d’animation et de développement
de la voie des métiers.
I
– 3 Des actions novatrices et attractives
pour accueillir, éduquer et accompagner les publics de la formation initiale
Comme pour tout
EPLE, l’attractivité du lycée des métiers s’exerce également au travers
de la qualité de l’environnement éducatif qu’il peut proposer aux publics
accueillis ; dans ce domaine, il doit viser l’excellence :
-
en
développant des activités d’ouverture vers l’extérieur qui enrichissent
les formations dispensées, par exemple dans les domaines de l’art et de
la culture, du sport, des échanges internationaux et notamment européens
(stages à l’étranger, sections européennes, attestation « europro »…)
et de l'éducation citoyenne ;
-
en
encourageant les activités péri éducatives susceptibles de développer ou
promouvoir l’autonomie, la responsabilité et l'éducation citoyenne des lycéens ;
-
en
favorisant les conditions d’accueil et de vie lycéenne par une offre de
services destinée à faciliter la vie quotidienne dans l’établissement :
mise à disposition de locaux de réunions, de foyers, d’une maison des lycéens
;
-
en
facilitant l’accès à un service de santé et de prévention sociale ;
-
en
offrant, en complémentarité avec les actions de formation, un accompagnement
personnalisé des publics accueillis : par exemple sous forme de tutorat
ou parrainage pour les élèves en risque de rupture de formation, ou en difficulté
d’intégration à leur entrée dans l’établissement, ou sous forme d’accompagnement
vers l’emploi pour les publics en fin de formation.
I – 4 Des réponses adaptées pour l'accueil des publics
dans le cadre des Greta
Le lycée des métiers apporte une réponse
adaptée, pour un champ professionnel homogène, aux besoins en formation
professionnelle continue émanant des individus et des entreprises du territoire
concerné (formation, ingéniérie, bilan, conseil...). Cette réponse repose
sur les potentialités du lycée, s’inscrit dans la stratégie du Greta dont
le lycée est membre et contribue ainsi au développement local.
La place accordée à la formation continue
des adultes par le lycée des métiers, en offrant des occasions de rencontres
et d’échanges entre jeunes et adultes, contribue à la socialisation des
élèves et à la construction de leur identité professionnelle. Elle permet
aussi aux enseignants de mettre en œuvre des pratiques pédagogiques originales
qui, pour partie, peuvent être réinvesties avec le public de la formation
initiale (positionnement, individualisation…).
I
– 5 Un rôle de premier plan dans
la validation des acquis de l’expérience
En coordination étroite avec les services
académiques concernés, en particulier DAVA et DEC, le lycée des métiers
concourt au dispositif académique de validation des acquis de l’expérience,
notamment pour les diplômes qui constituent son offre de formation.
Il assure ainsi au public un service de
proximité et des prestations qui permettent à toute personne y ayant droit
d’accéder à la validation de ses acquis en vue de l’obtention d’un diplôme
national :
-
accueil des personnes souhaitant bénéficier des dispositions
relatives à la validation des acquis de l’expérience et information sur-le-champ
d’application de ces dispositions ;
-
conseil individualisé sur les diplômes nationaux accessibles
par la validation des acquis ;
-
aide pour la constitution du dossier.
-
accompagnement (conseil et aide méthodologique) des bénéficiaires,
en lien avec des professionnels (CET ...)
Par ailleurs, afin d’assurer un fonctionnement
souple et efficace de la procédure, il peut contribuer à l’organisation
administrative et pédagogique de la validation des acquis professionnels
en liaison avec les services chargés des examens et concours et ceux chargés
de la coordination académique de la validation des acquis.
Le lycée des
métiers, par sa fonction sociale et économique, est destiné à jouer un rôle
majeur dans le développement durable des territoires, aussi bien au plan
régional qu’au plan local.
Les relations avec les différents partenaires
ainsi que les actions que le lycée des métiers engage avec les milieux économiques
doivent s’inscrire dans une stratégie clairement définie figurant dans le
projet d’établissement.
Dans cette perspective,
il convient d’établir des relations étroites avec les acteurs territoriaux :
les entreprises et leurs représentants régionaux, les collectivités territoriales,
notamment la région, mais aussi les organisations infra régionales, à l’instar
des structures intercommunales, des pays et des agglomérations, qui jouent
un rôle essentiel au plan local.
II
– 1 L’inscription dans l’espace
régional
Une importance
toute particulière doit être accordée à la place que le lycée des métiers
est appelé à occuper dans l’espace régional. En effet, il lui revient à
la fois de contribuer à la réalisation du projet académique défini par le
recteur et de s’inscrire dans le projet économique, social et culturel de
la région. Elle joue un rôle moteur dans l’aménagement du territoire et
du développement régional. De ce fait, le lycée des métiers, qui apporte
une contribution significative tant à la réalisation du PRDFPJ qu’à la dynamique
du développement territorial, s’inscrit comme l’un des acteurs associés
aux travaux engagés par la collectivité territoriale dans le domaine de
la formation.
II – 2 Le partenariat avec le monde économique
La qualité et la performance de la « voie
des métiers » impliquent des échanges, une collaboration et une association
active entre le monde éducatif et le monde professionnel. De ce fait, les
relations avec les entreprises, les organisations professionnelles, les
clubs d’entreprises et les groupements d’employeurs constituent bien évidemment
le cœur du partenariat pour le lycée des métiers. Le lycée des métiers est
également susceptible d’offrir au milieu économique local un appui technologique
et professionnel de proximité en vue d’aider, de soutenir, voire de dynamiser
l’activité économique des territoires.
A- Les conventions de partenariat
Le lycée des métiers s’inscrit dans un
partenariat souvent concrétisé par des conventions avec les branches professionnelles
ou des accords cadres avec des entreprises de dimension nationale. Les grands
axes de travail décidés dans les conventions et accords nationaux se traduisent
ainsi par de multiples activités répondant aux besoins locaux des territoires.
Afin de donner plus de visibilité, de
cohérence et d’efficacité à cette collaboration, il conviendra de mettre
en place au sein du lycée des métiers une instance
permanente s'appuyant sur le conseil de perfectionnement afin de permettre
un meilleur pilotage. Elle favorisera l’émergence d’un partenariat
de qualité, prenant en compte les particularités locales.
B- Les coopérations technologiques
Grâce à ses ressources humaines et à la
performance de ses équipements, le lycée des métiers constitue un vecteur
d’innovation qui peut bénéficier aux entreprises environnantes, notamment
les petites et moyennes entreprises et les très petites entreprises.
Le lycée des métiers est appelé à développer
toutes formes de coopérations technologiques. Ainsi, des activités pédagogiques
réalisées par les élèves et les étudiants peuvent aboutir à de véritables
transferts de technologie au profit des entreprises (ex. essais en laboratoire,
amélioration de process, accompagnement dans l’intégration de nouvelles
technologies et, de façon générale, toute résolution d’un problème technique).
Ces actions font l’objet d’une convention entre le lycée et l’entreprise
et peuvent être financées dans le cadre de la procédure des objets confectionnés.
Le lycée des métiers peut également assurer,
soit par voie de convention avec les entreprises, soit au sein de groupements
d’intérêt public, des prestations à titre onéreux en vue de réaliser des
actions de transfert de technologie.
Le lycée des
métiers a vocation à constituer un centre de ressources pour le tissu économique
local environnant. Il peut en outre fédérer ses ressources avec d’autres
centres de formation – lycées, universités et leurs instituts et écoles,
écoles d’ingénieur, etc. – et des partenaires économiques afin de constituer
une plate-forme technologique.
La constitution, désormais possible, d’un
GIP transfert de technologie est aussi susceptible de permettre au lycée
des métiers de se doter de la structure adaptée au développement des coopérations
et des prestations technologiques.
II – 3 La coopération avec les autres services de l’Etat
Afin de favoriser la cohérence de la politique
publique en matière de formation et d’insertion professionnelle, le lycée
des métiers s’inscrit dans la démarche de développement des relations avec
les instances du service public de l’emploi (DDTEFP, agence locale de l’emploi,
mission locale…) impulsée par les autorités académiques. Il s’affirme dans
ce cadre comme un élément actif de la mise en œuvre de la politique nationale
en faveur de l’emploi et de la lutte contre les exclusions.
En outre, les relations avec les organismes
participatifs de développement, comme les comités de bassin d’emploi et
les comités d’expansion et, en région, avec les commissariats de la délégation
à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (DATAR) s’avèrent
précieuses pour favoriser les échanges avec le milieu socio-économique.
Plus
généralement, il convient d’élargir les échanges
avec d’autres acteurs, experts ou promoteurs régionaux du transfert de technologie
et de développer des relations avec diverses structures régionales (centres
techniques, de ressources, d’innovation, de transfert…) mises en place par
les services de l’Etat.
Les délégués régionaux à la
recherche et à la technologie (DRRT) placés auprès des recteurs d’académie
contribueront au développement de telles synergies.
III - 1 L'engagement partenarial
La
démarche lycée des métiers est centrée sur la qualité de l'offre de formation
et des services rendus aux usagers.
Reposant
sur une dynamique d'établissement, elle prend tout son sens dans le cadre
d'un projet concerté entre l'Education nationale, la Région et les branches
professionnelles. Ce partenariat d'engagement se conclut par la signature
d'une charte qualité.
III - 2 Le label
Le label « lycée des métiers »
est attribué pour cinq ans à tous les établissements qui répondent aux exigences
définies par le cahier des charges figurant en annexe I. Il est reconductible.
Ce document définit les critères auxquels
doit se conformer l’établissement qui souhaite obtenir le label « lycée
des métiers ». Il distingue parmi ces caractéristiques celles qui sont
considérées comme indispensables et celles qui sont souhaitables.
Le cahier des charges ne précise pas les
indicateurs correspondant à chacune des exigences qui y figurent. Il appartient
donc aux acteurs académiques de définir les indicateurs les plus pertinents
au regard des spécificités de l’académie. Ils sont donc à définir par le
comité académique de pilotage mis en place par le recteur, auquel il associe
la Région. Son rôle et les différentes étapes du processus de labellisation
sont décrites dans l’annexe II ci-après.
Il convient de souligner que l’obtention
du label marque, pour l’établissement, une étape dans un processus de progrès
marquant la volonté collective de s'engager dans une démarche permanente
de qualité. C’est cette dynamique que le label « lycée des métiers »
a principalement pour objet de valoriser.
ANNEXE
I
Le présent cahier des charges répertorie
et définit les exigences qui fondent l’appellation « lycée des métiers ».
Il constitue un document de cadrage national qu’il convient de développer
et de préciser dans chaque académie en fonction des caractéristiques et
des contraintes locales. En particulier, il appartient aux académies de
définir les indicateurs relatifs aux exigences énoncées dans ce cahier des
charges.
EXIGENCES
Rappel : les indicateurs
relatifs à ces exigences sont définis par les académies |
Indispensable |
Souhaitable |
Ø I - Caractéristiques générales
1.
Identification
de l’entité Le label « lycée des
métiers » est attribué à une entité qui peut correspondre à : -
la voie professionnelle d’un lycée -
la voie technologique d’un lycée -
une cité scolaire regroupant lycée professionnel
et lycée technologique 2. Organisation générale de l’entité Le lycée des métiers s’organise
pour mettre à disposition des publics accueillis, seul ou en association
avec d’autres établissements, des filières de formation préparant
à un ensemble de métiers relevant du même secteur d’activité économique
(ex. : lycée des métiers de l’automobile, lycée des métiers de
l’hôtellerie et de la restauration…) 3. Promotion Le lycée des métiers adopte
une démarche active de promotion de ses voies de formation et de recrutement
de ses publics |
X X X |
|
Ø II - Partenariat avec la région
Sous
couvert de l’autorité académique, le lycée des métiers : -
s’insère dans les objectifs du PRDFPJ et des contrats d’objectifs
dans les secteurs professionnels correspondant aux filières de formation
qu’il accueille -
propose l’adaptation de son offre de formation aux évolutions
démographiques, sociales et économiques de son environnement -
développe des activités pédagogiques et éducatives (en particulier
en matière d’insertion) permettant à la fois de répondre aux besoins
des publics accueillis et de contribuer à l’animation du territoire
dans lequel il s’inscrit -
procède annuellement à un état des lieux détaillé de ses
locaux et de ses équipements, qu’il communique à la région en vue
de permettre la programmation de leur maintenance, de leur renouvellement
et de leur développement -
informe la région des partenariats qu’il développe avec le
monde économique |
X X X X |
X |
EXIGENCES
Rappel : Les indicateurs
relatifs à ces exigences sont définis par les académies |
Indispensable |
Souhaitable |
Ø
III - Partenariat avec le monde professionnel
1. Axes de partenariat Le lycée des métiers entretient des
relations étroites avec le monde professionnel et les partenaires
locaux (DDTEFP, collectivités locales…) sur les axes suivants : -
veille technologique -
connaissance des évolutions des métiers et du marché de l’emploi
-
gestion de l’alternance en formation -
accompagnement vers l’emploi -
développement local -
transfert de technologie avec les PME 2.
Constitution
d’une documentation -
Il dispose d’une information de base sur les métiers concernés
et les met à disposition des enseignants et des publics accueillis -
Il recueille, traite et actualise les données relatives à
l’évolution technologique, à l’environnement économique et à l’insertion
professionnelle |
X X X X X |
X X X |
Ø
IV - Formation
1.
Accueil Le lycée des métiers accueille des publics
de statuts différents : -
élèves -
adultes en formation continue -
apprentis -
étudiants 2.
Organisation
pédagogique Elle permet : -
une gestion souple des temps de formation (adaptée aux besoins
pédagogiques : PPCP, ECJS, classe à PAC…) -
l’établissement de passerelles ·
entre voie professionnelle et voie technologique ·
entre voie technologique, voie professionnelle et enseignement
supérieur -
une entrée en formation à différents moments de l’année,
dans le cadre de la formation continue et des actions de la mission
générale d’insertion -
le mixage de publics de statuts différents (élèves + apprentis
et stagiaires de la formation continue) dans des formations de niveau
IV et au delà -
l’adaptation des parcours de formation pour les cursus adaptés
des lycées professionnels, les actions MGI, les formations d’adultes
à partir d’un diagnostic initial obligatoire des acquis et des besoins
du public accueilli 3.
Modalités de
formation -
accompagnement personnalisé (tutorat, parrainage…) pour les
publics en risque de rupture de formation -
développement de pratiques pédagogiques personnalisées -
développement de l’utilisation des TICE -
mise en place de formations à distance pour les publics de
la formation continue |
X X X X X X X X |
X X X X X X |
EXIGENCES
Rappel : Les indicateurs
relatifs à ces exigences sont définis par les académies |
Indispensable |
Souhaitable |
Ø
V - Vie lycéenne et services associés
Le
lycée des métiers -
met à disposition des publics accueillis des locaux de réunions,
de convivialité et de détente -
organise, avec les collectivités territoriales, les transports
et l’hébergement des publics qui le souhaitent -
se dote d’équipements permettant l’adaptation des postes
de travail pour les publics handicapés -
facilite l’accès des publics accueillis à un service de santé
et de prévention sociale |
X X |
X X |
Ø
VI - Ouverture sur l’extérieur
Le lycée des métiers développe, au bénéfice
des publics accueillis, des activités qui enrichissent les formations
dispensées, par exemple sur un ou plusieurs des champs suivants : -
arts et culture -
sport -
échanges avec des pays étrangers, notamment avec les pays
membres de l’Union européenne -
ouverture de sections européennes -
préparation de l’attestation europro |
X X |
X X X |
Ø
VII - Validation des acquis professionnels
-
Le lycée des métiers assure une information sur la validation
des acquis professionnels -
Le lycée des métiers assure l’accompagnement
des personnes -
Le lycée des métiers
contribue à l’organisation administrative et pédagogique de la validation
des acquis
|
X |
X X |
ANNEXE
II
Un dispositif pour l’accompagnement des
structures et l’attribution du label est mis en place dans chaque académie
sous l’autorité du recteur qui nomme à cette fin un chef de projet.
Le dispositif d’accompagnement et de labellisation
comprend :
-
un comité académique de pilotage, présidé par le recteur, chargé :
§
d’impulser la démarche, de suivre et de valider son déroulement,
§
d’arrêter le cahier des charges académique, en définissant
les indicateurs relatifs aux exigences figurant dans le cahier des charges
présenté en annexe I,
§
de statuer sur les propositions d’attribution du label au regard
des rapports d’audits.
Des représentants
du conseil régional et des milieux professionnels sont associés à ce comité.
Le cas échéant, d’autres collectivités territoriales peuvent y être représentées.
-
un groupe académique projet, groupe de travail technique chargé :
§
de l’animation opérationnelle,
§
de l’accompagnement des établissements dans leur démarche de
mise en conformité,
§
de la formalisation des travaux qu’il soumet au groupe de pilotage.
Des représentants de
la Région (éventuellement d’autres collectivités territoriales), des milieux
professionnels ou des experts externes sont invités en tant que de besoin
aux travaux de ce groupe.
-
un groupe d’auditeurs formés à l’audit qualité.
Afin de légitimer, de promouvoir
et de développer le label « lycée des métiers » dans et hors l’école,
il est nécessaire d’associer aux auditeurs internes :
§
des experts ou personnalités externes au système
éducatif,
§
des partenaires de la formation professionnelle,
§
le cas échéant, des représentants d’académies voisines.
Tous les lycées offrant des formations
professionnelles et/ou technologiques sont invités à s’inscrire dans la
démarche de labellisation dont les principales étapes sont les suivantes :
A
- Phase préparatoire
L’équipe de direction de l’établissement
pilote :
-
l’organisation d’une information des personnels, incluant la
présentation du cahier des charges académique,
-
la constitution d’une équipe projet,
-
l’analyse du potentiel de l’établissement au regard du cahier
des charges,
-
l’élaboration du projet de labellisation,
-
la présentation du projet au conseil d’administration,
-
la demande officielle de labellisation auprès du recteur,
-
la préparation de l’audit.
B
- L’audit
L’audit est réalisé par des auditeurs
qualifiés extérieurs à l’établissement. Les auditeurs examinent le projet
de labellisation au regard des exigences et des indicateurs du cahier des
charges académique. Une 3ème colonne adjointe au tableau des
exigences du cahier des charges peut constituer, pour les auditeurs, un
outil pour le repérage des engagements ou des axes de progrès.
Au cours de l’audit, l’établissement explicite
aux auditeurs les dispositions qu’il a prises pour être en conformité avec
le cahier des charges et fournit des éléments de preuve de cette conformité.
Les résultats de l’audit sont transmis
au comité académique de pilotage qui statue sur la demande de labellisation.
C-
L’engagement qualité
L’établissement labellisé s’engage à se conformer aux exigences
indispensables figurant dans le cahier des charges et à mettre en œuvre
certaines actions complémentaires négociées avec le comité académique de
pilotage. Cet engagement prend la forme d’un document co-signé par le recteur,
le représentant du conseil régional, un ou des représentant(s) du secteur
professionnel concerné(s) et le chef d’établissement.