Communiqué de lUNSEN-CGT
Lors du CTPM du 13 avril, qui portait sur le projet de modification de statut des PLP, de nombreux amendements ont été présentés.
Au travers du statut et de lorganisation du travail de ses personnels, ils sinscrivaient dans une logique damélioration de lenseignement professionnel.
Aucun na été pris en compte.
Le ministère est resté accroché au projet réécrit par lancien ministre sous la pression des luttes.
Si le nouveau texte acte les 18 heures pour tous les PLP, ce qui représente un acquis considérable et la reconnaissance de cet enseignement comme un enseignement à égale dignité avec les autres, sil abandonne toute idée de pondération, il reste plusieurs points difficilement acceptables :
Dautres préoccupations ne sont pas prises en compte. Cest le cas de ce qui relève de la charte pour lenseignement professionnel, des nouvelles grilles horaires des BEP et BAC PRO, de la résorption de la précarité.
Enfin, nous interprétons la volonté du ministère de tenir ce CTPM en plein cur des congés scolaires comme un refus dentendre lexpression démocratique des personnels que nous sommes en train de consulter.
Pour ces différentes raisons, lUNSEN-CGT, 2ème organisation de lenseignement professionnel, a refusé de prendre part au vote.
Pour elle, le dossier de lenseignement professionnel ne peut être considéré comme refermé.
Des problèmes existaient (comme celui des dotations horaires insuffisantes pour assurer la prochaine rentrée qui perdure), des contentieux ont été créés. Ils nécessitent et nécessiteront lintervention des personnels.
Cest ce à quoi va semployer lUNSEN-CGT en définissant avec eux les conditions de poursuite de la mobilisation, notamment en appelant à tenir des assemblées générales dans les établissements dès le jour de la rentrée.
Montreuil, le 13 avril 2000