Le Ministre s’engage pour le réemploi des personnels précaires !
Mais, Monsieur l’Ajusteur¹ votre ajustement a beaucoup trop de jeu !
Aujourd’hui, 21 septembre 2000, un grand nombre de maîtres auxiliaires et plus encore de contractuels sont toujours sans emplois, donc sans salaire !
La solution ? S’inscrire au chômage pour être indemnisé, mais il faudra attendre fin octobre, voir la mi-novembre !
Rectorat de Créteil : "  Vous comprenez, il y a tellement de dossiers ! "
Mme D. : "  Mais, mon mari et moi étions tous deux contractuels et nous n’avons plus de revenus ? "
Rectorat : "  Nous sommes désolés, attendez une quinzaine de jours, vous aurez peut-être une suppléance. "
Mme D. : "  Comment, allons nous faire ? Nous avons trois enfants à la maison. "
Rectorat : "  Contactez l’assistante sociale de votre inspection d’Académie, pour demander une avance. "

Ce n’est pas une fiction ! C’est la réalité que vivent les contractuels de notre beau ministère et de l’Académie de Créteil.
Est-il supportable d’accepter de telles situations ?
Quand, M. Lang et M. Mélenchon, les discours seront-ils suivis d’effets ?
Quand allez-vous ne plus traiter par le mépris vos personnels les plus fragilisés ?
Quand les personnels précaires de l’éducation pourront-ils espérer être payés dès la rentrée de septembre ?
Quand, la dignité des personnes sera-t-elle prise en compte dans toutes les académies ?
Quand n’enverrez-vous plus vos personnels voir les assistantes sociales  ?
A l’entrée du deuxième millénaire, ne pourrait-on pas espérer, Messieurs les ministres de la gauche plurielle une gestion plus humaine et digne des personnels ?

1. En mai dernier, Mélenchon s’est dit vouloir être l’ajusteur-régleur de l’Education Nationale.