La violence en milieu scolaire

Journée d’étude, le Jeudi 5 Avril, maison des syndicats à Créteil

Pourquoi le choix de ce thème ?

C’est une prise en compte d’une des préoccupations exprimée par des syndiqués lors de réunions diverses. C’est aussi un des facteurs de mécontentement de mouvements de grève, exigeant des moyens pour faire face à des situations, parfois dangereuses. C’est également le vécu quotidien d’une accumulation d’incidents qui rendent la tâche de beaucoup d’entre nous de plus en plus difficile.

Et pourtant, malgré le sentiment d’échec et d’incapacité à faire avancer les choses positivement, persistent des interrogations:

Que penser des violences en milieu scolaire ? Que faire ?

Ce sont les mêmes questions que se pose le rapport de l’équipe du chercheur E. Debarbieux à C. Bartolone, Ministre délégué à la ville. Mais la problématique est traitée sous un autre angle: " Souffrances et Violences à l’Adolescence ? " Un angle d’attaque différent qui croise également les inquiétudes des enseignants.

La journée d’études et de débat du 5 avril a donc toute son importance. C’est un échange qui sera certainement riche, puisque plusieurs sensibilités s’exprimeront. Ce sera une amorce de réflexion. Les solutions ne verront certainement pas le jour à la fin de notre questionnement collectif. On espère tout de même avancer dans la rupture de l’isolement de certaines situations et dans ce qu’il serait bon à éviter.

Quels liens entre ce débat en milieu scolaire et celui de la sécurité en général ?

L’actualité politique remet au devant de la scène le thème de l’insécurité. En effet, alors que 57% de la population touche moins de 7000 F et que 17% n’a pas de quoi vivre, il est utile pour ceux qui ne veulent pas s’attaquer aux véritables problèmes sociaux d’affirmer que la préoccupation première des français est le sentiment d’insécurité

Certains politiques désignent désormais les mineurs comme un groupe à risque Ils demandent à la justice pénale de " moderniser  l’ordonnance du 2 février 1945 ", considérée comme trop humaniste et laxiste envers les mineurs. Tout désordre, des " incivilités ", des simples infractions sont quasi-systématiquement pénalisés.

La criminalisation des problèmes sociaux permet de détourner le débat en adoptant une politique sécuritaire. Réclamer plus de police à la place de plus de justice sociale va dans le sens d’une politique libérale.

Une véritable politique de prévention exige une réelle valorisation du rôle et des moyens des dispositifs de la prévention primaire, avec des intervenants professionnels :PMI, médecine scolaire, service social scolaire, prévention spécialisée...

La réponse éducative doit rester la préoccupation première. D’autres choix politiques pourront lui rendre son efficacité.

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