Pérenniser les emplois-jeunes,
transformer les postes : il y a urgence !

I. Les Propositions gouvernementales

Les fonctions d'aides-éducateurs sont maintenues sous leur forme actuelle : contrat à durée déterminée de droit privé de cinq ans.

Les contrats d'une durée inférieure à cinq ans vont être prolongés pour être portés à une durée totale de 5 ans.

Les actions de formation et de professionnalisation n'ayant pas été mises en place dès le début du dispositif, les aides-éducateurs recrutés avant le 30 juin 1998 se verront proposer un contrat complémentaire jusqu'au 30 juin 2003.

Pour chaque aide-éducateur, sera établi un projet professionnel réaliste

Pour ceux qui désirent se présenter aux concours d'accès à la Fonction publique, deux possibilités :

• Concours externes s'ils possèdent les titres requis (bac+3),

• Concours de troisième voie qui seront mis en place sous certaines conditions et qui intégreront la validation des acquis de l'expérience. Pour ceux qui ont un niveau de Bac+2.

Par ailleurs des propositions de formation seront faites aux aides-éducateurs qui n’ont que le baccalauréat. La durée de formation pour les 2 dernières années du contrat sera portée de 200 à 300, voire 400 heures en fonction du projet professionnel.

II. Notre analyse

Ce plan de " consolidation " présenté par le gouvernement ne répond pas aux attentes des aides-éducateurs et de la CGT.

Nous sommes très loin des aspirations à un emploi stable et qualifié.

D'après le ministère, 23 % des aides-éducateurs ne bénéficient d'aucune formation à l'heure actuelle. Seuls, 19 % sont inscrits au CNED, alors que 60 % des aides-éducateurs n'ont que le baccalauréat.

Assez de discours, il faut des actes

Nous ignorons, à l'heure actuelle, ce que seront exactement ces concours de troisième voie qui verront le jour, au mieux en 2002, et combien d'aides-éducateurs pourront en bénéficier. L’objectif d’un vrai emploi pour les aides-éducateurs est-il prioritaire pour le ministère de l'Education nationale ? Sans doute pas !

EMPLOI-JEUNE n’est pas un métier.

NON au retour aux galères ou au chômage

Il faut transformer ces contrats précaires en véritables emplois stables et qualifiés. La préparation de la rentrée 2001 ne fait que commencer.

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