Rentrée 2001 : maintenir la pression

pour défendre nos conditions de travail

Durée du travail, effectifs, précarité, salaire : quelques dossiers brûlants.

Pour certains la situation est bloquée du fait de la politique gouvernementale : salaire et réduction du temps de travail sont dans ce cas. Le rectorat fait la sourde oreille quant aux demandes formulées pour la transformation des HSA en postes.

Quant aux effectifs, nous avons toujours du mal à obtenir des moyens horaires pour dédoubler les classes. 24 ou 30 élèves, voire plus en classe entière, c’est trop eu égard aux difficultés rencontrées dans l’exercice du métier. 15 à 18 élèves maxi au collège, LP et 24 en lycée sont des revendications que le ministère doit prendre en compte.

Chacun sait que la gestion d’un grand groupe composé de multiples personnalités, parfois en souffrance, ne permet pas de prendre en compte la spécificité de chaque élève.

C’est pourquoi tous ensemble nous devons batailler ferme pour imposer des emplois du temps incluant des heures de classe dédoublées, de la concertation.

Certes, cela à un coût budgétaire : mais l’investissement éducatif doit rester une priorité si l’Etat prétend donner une formation qualifiante la plus élevée possible à tous les jeunes.

Quant aux examens professionnels et concours réservés, des MA, voire des contractuels seront titularisés. Mais que d’incohérences et d’arbitraire de la part des jurys dans le déroulement des épreuves.

Ici, on élimine des candidats qui ont fait un dossier supérieur à 5 pages, là l’interrogation porte sur l’idéologie ministérielle en matière de système éducatif.

Notre revendication de titularisation de tous sans condition reste pleinement d’actualité !

L’évolution de l’éducation nationale nous préoccupe : la multiplicité des postes à profil met en cause les statuts actuels, les incitations à faire du projet en toute circonstance vont à l’encontre d’un enseignement disciplinaire aux contenus définis.

La timide remontée des postes mis aux concours 2001 augure bien mal de la politique de recrutement ministérielle à mettre en œuvre pour embaucher dans les années à venir près de 200000 enseignants.

Sur toutes ces questions après des vacances bien méritées, il faudra se remobiliser.

Michel Bidaux,
Secrétaire départemental, le 20 juin 2001

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