Rénovation
des lycées :
Remboursez les sommes détournées !
Une enquête est en cours. Des personnalités poursuivies, mises en examen. Des articles, des dossiers de presse sont parus.
Le Conseil régional dIle-de-France, aujourdhui, a changé de majorité mais laffaire remonte à la fin des années 80 et aux années 90. Déjà, à lépoque, le manque de clarté dans lattribution des marchés publics avait suscité des suspicions
Aujourdhui, nous en savons plus. Selon une récente enquête du Parisien, entre 1991 et 1995, les travaux de rénovation de 91 établissements auraient servi à financer les grands partis politiques : 600 millions à partager sur les 28 milliards que représentaient le coût des chantiers (soit 2%).
Il est vrai que le magot était intéressant. Les lois de décentralisation donnaient à la région la charge de plus de 400 lycées dont beaucoup étaient en mauvais état conduisant la Région Ile-de-France a mettre un plan pluri-annuel de rénovation qui nest toujours pas terminé. Bien souvent, il a fallu batailler dur pour obtenir que son établissement soit rénové : grève, manifestation, délégation ...
Le système consistait à présélectionner les entreprises du bâtiment choisies et au passage 2% du montant sévaporait mais pas pour tout le monde!
Ces sommes doivent être remboursées par les partis politiques qui en ont profité. Cest de largent public qui devait être utilisé pour les besoins de la collectivité, en loccurrence les établissements scolaires de lIle-de-France. Les besoins existent toujours : rénovation, réparation, embellissement, dotation en matériel...
Le SDEN-CGT 93 demande aux pouvoirs publics dexiger le remboursement des 600 millions indûment perçus par les partis politiques.
Solidarité avec les Traminots de Rouen !
La commission exécutive du SDEN-CGT , réunie le 16 janvier, a adopté la résolution suivante : " Le SDEN-CGT 93 soutient la lutte des traminots de Rouen contre les licenciements-sanction et les mises à pied prononcés par la direction de la TCAR à la suite dune grève sur les salaires. Nous dénonçons cette vengeance mise en uvre par une société de transports affiliée au groupe Vivendi. Nous exigeons la levée de toutes les sanctions prises contre les grévistes et la réintégration sans conditions des 5 salariés licenciés. "
Commencée sur les salaires le 19/12, cette lutte s'est poursuivie jusqu'à ces derniers jours pour la réintégration des 5 salariés licenciés. La direction a voulu se venger du recul qu'elle a dû concéder sur l'augmentation des salaires (2,35% au lieu de 1%). Malgré leur détermination, les grévistes ont dû accepter un compromis : 4 réintégration-reclassement dans d'autres secteurs du groupe, 1 mis en pré-retraite. La direction de TCAR-Vivendi a vraiment montré son vrai visage : anti-ouvrier.