Un plan pluriannuel de recrutement insuffisant

+27% dans le second degré, 12000 recrutements dans le second degré, un effort exceptionnel, prétend le Ministère sur les ondes par voie de campagne publicitaire.

En réalité, dans le second degré, l’augmentation avec 17200 postes ouverts n’est que de 15% sur 2001. Si nous nous félicitons de la fin du gel de l’emploi public, nous savons que celle-ci suffira à peine à couvrir le renouvellement des enseignants (rappelons que plus de la moitié des enseignants partiront à la retraite dans les années) et surtout pas à transformer le système éducatif. RTT pour les enseignants, réduction des effectifs par classe, concertation sur le temps de service, autant d’exigences qui nécessiteraient de créer des milliers de postes.

Dans le 1er degré, les 12000 postes ne permettront pas de faire cesser le recrutement sur listes complémentaires qui se produit maintenant chaque année, entraînant des conditions déplorables de formation pour les stagiaires.

Du coté des concours internes, réservés et examens professionnels, la situation ne va pas s’améliorer. Avec 2560 postes à l’interne et 2540 au réservé, ces concours n’augmentent que de 3% ; l’examen professionnel est lui en baisse à 3300 postes (contre 3500 en 2001). Au total, les concours ouverts aux non-titulaires sont en baisse : 8400 postes ouverts contre 8465 en 2001. En se rappelant que même ces postes ne sont pas tous pourvus lors des concours, l’inquiétude est grande pour les réelles possibilités de titularisation des précaires par la voie des concours. Cela ne justifie que davantage notre revendication de la titularisation sans condition de concours, ni de nationalité.

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