Le 13 décembre 2000, les enseignants du LP Simone Weil (Pantin) ont utilisé une partie de la concertation prévue pour la préparation des sujets de BEP blanc pour tenir une assemblée générale. En effet, le proviseur venait, par une note écrite, de demander la remontée de tous les sujets PPCP avant le 14 décembre. Cela nous obligeait à prendre rapidement une décision collective

De nombreuses interventions ont souligné l’aspect contraignant et obligatoire des PPCP, leur aspect strictement professionnel, le manque de concertation accordée aux équipes pédagogiques, les heures supplémentaires effectuées non rémunérées, le manque de moyens, les multiples incohérences d’une réforme imposée par la force. Des enseignants ont exprimé très clairement leur refus de transmettre des grilles d’évaluation, de quelque nature que ce soit, concernant les PPCP. Ils ont manifesté leur opposition à ce que les PPCP d’un établissement puissent servir de faire-valoir à l’administration pour " vanter " sa réforme dans d’autres établissements publics. Ils ont revendiqué la nécessité de retirer du statut toute mention faisant référence aux PPCP.

Nous avons donc globalement dénoncé de la part du ministère de l’éducation nationale de nous imposer une réforme que nous avons très majoritairement rejetée l’an passé.

Des collègues estiment néanmoins qu’ils ne voient pas d’inconvénients à transmettre les thèmes, si l’administration les réclame (notamment pour montrer que des projets peuvent être culturels) ; Ils soulignent pour certains leur refus de voir les PPCP se transformer en CCF bis ou de voir les PPCP évalués dans le cadre des diplômes.

En conséquence deux votes ont eu lieu :