LP
Bartholdi : dure fin de trimestre
De multiples sujets de mécontentement et dindignation
traversent le lycée.
- Suite à plusieurs réunions en enseignement général, 41 heures sont réclamées
au rectorat pour dédoubler les CAP, BEP voire les BAC dans toutes les matières.
Les effectifs trop lourds génèrent des tensions, des problèmes durs à régler.
La fin de lannée est difficile. Une enseignante est en arrêt de travail
pour au moins 15 jours après avoir respiré du gaz lacrymogène qui ne lui
était pas destiné.
- Comment faire avec les CAP post-SEGPA ? sinterrogent plusieurs
collègues. Il est légitime doffrir aux élèves de SEGPA la possibilité
dobtenir un diplôme professionnel. Mais cest un public nouveau,
au niveau très hétérogène, avec des difficultés particulières. Il y a peu
de manuels scolaires les concernant, voire pas du tout. Les enseignants
qui les ont en charge nont bénéficié daucune préparation ou
formation . Il faut donc se débrouiller !
- A la suite
de deux visites-inspections en moins dun mois, une contractuelle en
Bois a reçu un courrier du Rectorat mettant fin à son contrat à compter
du 4/01/2001. Linspecteur qui la embauché en 1999, demande son
licenciement un an plus tard. Lacune pédagogique, dit-il. Elle navait
jamais bénéficié jusquà ce jour daucune formation. Le rectorat
la licencie avant même quelle ne suive la semaine de formation à laquelle
elle est inscrite (11-15 décembre). Méconnaissance des machines et absence
de sécurité pour les élèves, rajoute linspecteur. Il ne la jamais
vu travailler sur machines ! Titulaire dun BTS, notre collègue
a reçu le soutien des enseignants en Bois et Ebénisterie, du Conseil dadministration.
La pétition a recueilli plus de 60 signatures. Un dossier consistant a été
envoyé au rectorat. Nous voulons être reçu par le Directeur aux Relations
Humaines. Nous voulons que notre collègue continue à travailler au LP.
- Le 11 décembre, par 13 voix contre et 2 pour, le budget prévisionnel pour
2001 a été rejeté par le conseil dadministration. Du jamais vu. Pourquoi ?
Nous avons constaté que la dotation régionale était en diminution sous le
prétexte dune légère baisse, temporaire, des effectifs. Le débat sest
beaucoup focalisé sur le J1 (enseignement technique) pour lequel une somme
identique à lannée dernière était affectée alors que les prix des
matières premières ont augmenté. Nous avons voulu signifier par notre vote
un désaccord avec la hauteur des subventions reçues. Cest pourquoi
nous avons ensuite voté en faveur dune rallonge de 120000 F pour le
J1.