CA SUFFIT !

Si des mesures exceptionnelles ne sont pas prises, tant au niveau de l'emploi que de la formation, des milliers d'emplois-jeunes, salariés de l'Education nationale, recrutés avant juin 1998, se-ront au chômage en juin 2003 !

NOUS NE POUVONS ACCEPTER L'INACCEPTABLE.

IL FAUT CONTRAINDRE LE PREMIER MINISTRE ET LES MINISTRES CONCERNÉS À PRENDRE DES DÉCISIONS POUR VOUS GARANTIR UN EMPLOI STABLE. !

Dès le premier jour, la CGT s'est prononcée contre la pérennisation du dispositif actuel, à savoir un contrat de cinq ans, un point c'est tout...

Depuis quatre ans, en permanence avec les aides-éducateurs, dans l'action, par des interventions auprès du ministère et des rectorats, nous demandons la transforma- tion de ces emplois précaires reconnus utiles, en emplois stables.

Par ailleurs, alors que des milliers de fonctionnaires vont partir en retraite dans les trois fonctions publiques, aucun dispositif spécifique de recrutement des aides-édu- cateurs n'est prévu !!

Tous les jours, au cas par cas, nous intervenons, à la demande des aides-éduca- teurs qui rencontrent des difficultés énormes quant à la reconnaissance de leur pro- jet professionnel, quant à leur droit à la formation, quant au respect de leur contrat de travail.

En ce qui concerne les droits sociaux, notamment ceux relatifs à la maladie, à la maternité, des promesses... des promesses...

Dans la Fonction publique d'Etat, tous les salariés relevant du dispositif em plois-jeunes vivent la même situation et ont les mêmes revendications.
Ce n'est donc pas une spécificité du ministère de l'Education nationale.

Il n'y a pas, pour l'instant, la moindre manifestation de volonté politique de changer votre situation.

Mais... vous constituez un rapport de forces non négligeable.

La CGT vous appelle à vous rassembler, à vous organiser dans les localités, dans les départements pour continuer à mener l'action.

Les militants CGT, qu'ils soient emplois-jeunes ou non, seront à vos côtés.