Communiqué de presse

 Résorption de la précarité

En juillet 2000, la CGT a été la seule organisation syndicale à ne pas signer le protocole d’accord sur la résorption de la précarité car il excluait des non-titulaires (emplois jeunes, CDI dans les CROUS et dans l’enseignement supérieur, CES), il ne garantissait ni la titularisation de tous les non-titulaires, ni leur réemploi pendant la durée du protocole, ni les créations d’emplois nécessaires pour titulariser.

En janvier 2001, le ministère de l’Education nationale annonçait près de 6 000 postes (3 500 pour examen professionnel et 2 425 pour concours réservé) pour titulariser, cette année, les non-titulaires d’enseignement, d’éducation, d’orientation.

Certes, c’était une avancée au regard des années antérieures mais, compte tenu du nombre de non-titulaires, c’était insuffisant.

N’oublions pas que 16 000 non-titulaires n’ont pas été titularisés entre 1996 et 2000 faute de postes suffisants.

Dernier avatar : le ministère, lors du Comité technique paritaire ministériel (CTPM) du 7 février 2001, propose que les maîtres auxiliaires reçus à l’examen professionnel, soient inscrits sur une liste d’aptitude dans la limite d’un contingent de postes et que les candidats non retenus sur cette liste soient inscrits sur la liste établie au titre de la session suivante !

La CGT Educ’action s’est prononcée contre cette mesure.

Le problème de fond reste le même : le nombre de postes aux examens professionnels et aux concours réservés est insuffisant.

Nous appelons les personnels à agir, intervenir auprès du Ministre de l’Education nationale, du Premier Ministre et des parlementaires.

 

Montreuil, le 8 février 2001

 

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